De la commodité à l'hospitalité

Et si on prenait à nouveau plaisir à voyager ?

Grâce à l'offre à laquelle nous travaillons, nous avons pour ambition de vous proposer une expérience inédite à bord de nos trains. Un point essentiel la définit : nous allons faire passer votre expérience du voyage de la commodité à l'hospitalité. Pour vous en dire davantage sur les réflexions qui nous animent, nous avons demandé à Yorgo Tloupas, notre directeur de création, de vous partager sa vision inspirante en la matière.

L’invention de la roue a sonné le glas de l’égalité des hommes face au déplacement, et, depuis que le chariot existe, son aménagement et son confort en ont fait un marqueur social incontestable. Si les princes mésopotamiens se distinguaient radicalement du quidam perse de par leurs chars richement décorés, leur vitesse de déplacement démultipliée grâce à leur entourage équidé, il a fallu attendre quelques millénaires pour que la révolution industrielle n’atténue les écarts entre les classes.

Pour qu’enfin la société ne soit plus divisée entre l’élite se déplaçant à bord de calèches ornementées et la plèbe poussant laborieusement des charrettes de foin, il aura fallu attendre que le train regroupe dans un même véhicule, celles et ceux qui jusqu'alors étaient catégorisés entre haves et have-nots. Si l'égalité touche néanmoins à sa limite avec la répartition d’alors en classes 1, 2 et 3, le déplacement commun des hommes, mus par la même locomotive, devient alors possible.

Dans le même temps, au fur et à mesure des évolutions technologiques, des bouleversements culturels et des changements d’habitudes et de besoins, le voyage est devenu de plus en plus standardisé, et son expérience moins importante que sa destination. À l’ère du sur-tourisme international (vous vous souvenez ? cette époque pré-pandémique où la semaine all-inclusive à Cancun était devenue une norme acceptable), peu importait le moyen, l’important étant le but et la vitesse à laquelle on pouvait y arriver. La commodité avant l’expérience.

Et si l’automobile offre encore des petites différences de confort et de sensations entre l’habitacle chatoyant et insonorisé d’une Rolls-Royce et celui d’une Méhari, elle tend à lisser les écarts de qualité, et plus grand-chose ne distingue un déplacement en Skoda d’un déplacement en Bentley, les deux marques appartenant au même groupe et partageant des technologies et des pièces. Un vol Paris-New York en First Class offre peut-être un bonus d’espace pour les jambes, une petite trousse de produits de toilette, et quelques politesses en plus du personnel navigant, l’expérience globale n’est que marginalement différente de celle du dernier siège en classe éco. Avec 8000€ d’écart.

En train, les différences se sont encore plus effacées. Au point qu’on a parfois du mal à savoir dans quelle classe on vient de s’asseoir à bord de notre TGV Paris-Bordeaux, et qu’on y partage de toute manière le même menu Boco.

L’expérience de déplacement est aujourd’hui plus que jamais devenue un besoin, face au désagrément du déplacement en avion, rendu laborieux par l’accumulation des mesures anti-terroristes et anti-virales. Quand on pense à nos futures vacances, impossible de ne pas avoir en tête la longue et désagréable période de préambule et d’épilogue passée à enlever ses chaussures pour se faire - disons-le - tripoter par des inconnu.e.es, à essayer de ne pas renverser la sauce du plateau repas sur nos cuisses, et à atteindre les hubs aéroportuaires, forcément lointains.

Midnight Trains va proposer le retour à un déplacement vertueux, mais aussi et surtout offrir une expérience nouvelle, à la fois plus simple à mettre en action, plus agréable dans tous ses instants et ses détails, et plus en phase avec une époque où autant de valeurs et d’exigences ont été redéfinies. Avec nous, vous allez remettre l'hospitalité au cœur de votre expérience du voyage, et vous offrir le meilleur, pour vous comme pour la planète.

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